Chacun sa monture
En pays nomade, le double sens d’hôte prend toute sa dimension. Sitôt que l’on se pose quelque part, ne serait-ce que pour la nuit, nous devenons des hôtes potentiels, et recevons de nombreux visiteurs. Nous partageons un peu de nourriture contre quelques gorgées de lait de jument fermenté, assis devant « chez nous ».
Cette tradition est sûrement vitale lorsque l’hiver allonge les distances déjà infinies de ce pays.